Lydia Képinski canalise son énergie expansive d’enfant spéciale dans la musique, apprenant le piano classique puis la guitare. Son obstination à toujours faire le contraire de ce qu’on lui dit la mène à se faire remarquer au sein de plusieurs concours, jusqu’au lancement en 2016 d’un EP et à une victoire éclatante aux Francouvertes. Défendant l’idée d’une pop intelligente brillant d’une lumière sombre, son premier album « Premier Juin » paru au début de l’été 2018 sous l’étiquette Chivi Chivi la porte un peu partout sur les scènes du Québec et de la France. En plus de figurer sur la longue liste du prestigieux prix Polaris, elle remporte le prix de l’album pop de l’année au GAMIQ et se mérite 6 nominations au Gala ADISQ 2018, dont Révélation de l’année et Album de l’année – Choix de la critique. La montréalaise émerge ensuite avec un deuxième chapitre paru le 22 avril 2022. Impossible à étiqueter, l’album « Depuis » est un mélange foisonnant de références autobiographiques et d’aventures émancipatrices qui traitent des vertiges de l’identité en se réfugiant dans l’Histoire et une poésie mythologique. Dans l’esprit d’une pop alternative satirique, on y retrouve des nouvelles déclinaisons de l’époque disco converties en richesse harmonique inventive à l’énergie débordante.
En France, on parle d’elle depuis quelques années chez France Inter, Libération, Les Inrocks, et on l’a notamment vue aux Rockomotives et Printemps de Bourges 2019, puis sur sa première tournée française en octobre 2023.
Les portes du succès s’ouvrent toutes grandes devant cette voix aussi fragile qu’affirmée de la chanson québécoise ; parions qu’un jour tout proche, on saura écrire son nom correctement.